Effroyables jardins – Michel Quint

 
« Certains témoins mentionnent qu'aux derniers jours du procès de Maurice Papon, la police a empêché un clown de rentrer dans la salle d'audience. [...] L'ancien secrétaire général de la préfecture a peut-être remarqué ce clown mais rien n'est moins sûr. Par la suite l'homme est revenu régulièrement sans son déguisement à la fin des audiences et aux plaidoiries. À chaque fois, il posait sur ses genoux une mallette dont il caressait le cuir tout éraflé. Un huissier se souvient de l'avoir entendu dire après que le verdict fut tombé :
-Sans vérité, comment peut-il y avoir de l'espoir ? » L'auteur dédie ce court texte lumineux, émouvant et métaphorique à la mémoire de son grand-père, ancien combattant à Verdun et de son père, ancien résistant.

Édition : Folio


C’est un récit assez court. Je ne pourrais plus vous expliquer ce qu’il s’y passe vraiment et, en plus, je vous raconterai alors toute l’histoire. N’empêche que c’est un des nombreux côtés de la Seconde Guerre Mondiale. Un petit récit de personnes qui ont eu la vie sauve et qui ont continué à vivre. Coute que coute. Tant bien que mal. Mais cette histoire est restée gravée dans leur vie et son ombre plane sur la famille entière. Et surtout, sur le comportement du père du narrateur qui se déguise en clown et se produit gratuitement pour les fêtes, les anniversaires, ect. Et le narrateur, son fils, ne comprend pas et lui en veut… Jusqu’à ce qu’il découvre la vérité sur son père et son frère.
Je ne vais pas vous raconter la suite, c’est à vous d’aller le lire. Parce que c’est un livre court, assez bien écrit et très psychologique. J’ai beaucoup apprécié l’histoire comme toutes les histoires qui attraient à la 2nd Guerre Mondiale.
Comme à chaque fois, j’en suis ressortie le cœur un peu plus lourd, l’esprit un peu plus embrumé. Mais pourtant, plus objective sur ma propre vie : à côté de ça, nos problèmes sont bien futiles…

A savoir :

Le livre a été adapté au cinéma. Le film Effroyables jardins est sorti le  26 mars 2003 et a été réalisé par Jean Becker. 




Once Upon a Book

Mon petit récapitulatif

Coucou,



Je n'ai pas pris le temps de publier mes chroniques depuis longtemps et j'aurais toutes celles là à vous faire (et surtout à me faire) : 

Effroyables jardins ~ Michel Quint 
Je ne l'ai pas oubliée ~ Giovanni Giacomo Casanova  
Emmeline ~ Alfred de Musset 
Le baiser de l'ange (t.1) ~ Elizabeth Chandler
Le baiser de l'ange (t.2) ~ Elizabeth Chandler
Le baiser de l'ange (t.3) ~ Elizabeth Chandler 
A comme Association– L’étoffe fragile du monde (t.3) ~ Erik l'Homme 
A comme Association– Le subtil parfum du soufre (t.4) ~ Pierre Bottero 
A comme Association– Là où les mots n'existent pas(t.5) ~ Erik l'Homme
Hate List ~ Jennifer Brown 
Hush, hush ~ Becca Fitzpatrick 
L'appel de l'ange ~ Guillaume Musso 

Vous pouvez d'ors et déjà vous rendre sur ma page Livres lus pour avoir une idée approximative de ce que j'ai pensé de ces romans. 

Je pense faire : 
  • Un article commun pour les livres Effroyables jardin, Je ne l'ai pas oubliée et Emmeline qui sont des livres de poches très courts. 
  • Un article commun pour la série Le baiser de l'ange d'Elizabeth Chandler
  • Un article commun pour les tomes d'A comme Association (bien que je pense qu'il sera plus long que les autres). 
  •  Un article rapide pour Hate List
  • Un article rapide pour Hush, Hush
  • Un article rapide pour L'appel de l'ange
Bien sur, mes articles dépendront de mon inspiration et surtout de la justesse de mes souvenirs. Je pense qu'ils pourront être intéressant parce que je les verrais du coup d'un point de vu plus objectif que lorsque j'écris tout de suite après avoir fini mon livre. 

Sinon, c'est un peu dur pour moi de gérer cette entrée à l'université mais je compte profiter de cette semaine de vacance pour rattraper mon retard aussi bien dans mes cours que sur le blog ! 
J'essaye de vous poster mon premier article avant ce soir. 

Quand au blog, je pense sincèrement faire une petite redécoration mais je ne suis pas très douée. Si quelqu'un a une quelconque idée, je suis preneuse !
Profitez de vos vacances pour ceux qui en ont et courage à tous ceux qui travaillent ! 

Des bisous,
Once Upon a Book

 Les Eveilleurs, Pauline Alphen
Tome 1 : Salicande





Claris a 12 ans et vit avec son père, Eben, et son frère jumeau, Jad, dans une vallée reculée et protégée par des montagnes d'accès difficile. Malgré la disparition précoce de leur mère et la mélancolie de leur père, malgré le handicap de son jumeau, Claris est une jeune fille enjouée, téméraire, qui rêve d'aventures. Des aventures comme celles qu'elle lit dans les livres de la tour interdite où s'est réfugié son père depuis la disparition de sa femme, des aventures comme celle que lui lisait sa mère, des aventures comme celles que son jumeau, handicapé, ne peut pas vivre. Mais Claris est persuadée que les aventures n'arrivent jamais aux filles. L'avenir va lui montrer qu'elle ne peut pas se tromper davantage...

Edition : Hachette



          L’épreuve la plus difficile lors d’une vie, c’est la perte d’une personne qui nous ait chère. C’est de s’arrêter un instant et de se rendre compte qu’elle n’est plus là. Que le chemin de vie que l’on avait fait avec elle est bel et bien terminé. On se rend alors compte que malgré qu’on ait pris du temps pour profiter d’elle, on n’en a jamais pris assez ; ce temps là est parti trop vite et maintenant, il est trop tard. On n’a pas prêté assez attention à ses paroles à certains moments. Parce qu’on avait l’esprit préoccupé, qu’on voulait que le temps passe plus vite, qu’on attendait autre chose ; toujours plus sans jamais savoir vraiment quoi. Oui, on est arrivé à la fin de l’histoire qui nous liait à elle.  Et on voudrait retourner en arrière, tout revivre. Que ça soit plus fort, plus intense, qu’on fasse plus attention aux détails. Et en parallèle on se rend compte de tout ce que cette personne nous a apporté, de la façon dont elle nous a fait grandir et découvrir ce qui nous entoure. On perçoit l’amour qu’on lui a porté et celle qu’elle nous a renvoyé. Toutes ces couleurs qu’elle nous a fait découvrir et qu’elle a peints en nous et autour de nous. Et après la tristesse fait place à la reconnaissance, l’apaisement, le bonheur simple d’avoir connu cette personne et de l’avoir côtoyé. Le bonheur de l’avoir fait vivre, quelque part. Et même si c’est plus dur lorsqu’il s’agit de plusieurs personnes, c’est toujours plus beau. Parce que grâce à elles, on a connu un véritable Éveil.

Alors oui, les amis, aujourd’hui, j’ai perdu Les Eveilleurs de Pauline Alphen. Ou du moins, non, je les ai retrouvés. J’ai lu le premier tome de leur histoire. Ils ont accepté de me la montrer. Et j’en suis ressortie changée. Mieux. Comme si j’attendais leur savoir depuis tellement longtemps, qu’il y avait une place toute faite en moi, restée longuement vide qui s’était emplie d’un coup. Grâce à laquelle je me sentais presque entière. Et je vois les couleurs, je les perçois, je les sens. Je comprends les oiseaux et j’écoute les arbres en attendant qu’ils m’amènent d’eux-mêmes au Dragon.

Pour cette fois, je ne pourrais pas vous expliquer les personnages, vous mettre dans l'ambiance certaine. Imaginez-vous un monde qui se situe plus de deux cents ans après le notre, là où la science a tout détruit et où les gens, pour survivre, ont banni tout ce qui se rapportait de près ou de loin à la technologie. C'est l'histoire de deux jumeaux princiers. Mais plus encore. C'est l'histoire de leurs parents, de leur nourrice, de leur précepteur, de leur maître d'armes, de leurs amis.  C'est l'histoire d'un peuple, de personnages qu'on apprend à aimer. Tous. Sans contrainte. Un amour pur, simple, fort; à la hauteur de ce qu'ils sont.

Les Eveilleurs, c'est un voyage. Profond, long, vivifiant, captivant. La plume de Pauline Alphen est excise, douce, chantante. Elle sait utiliser les mots qui touchent; ceux qu'il faut. Elle apprend, elle aussi, à devenir une Nomade de l'Ecriture. Tout comme nous.

Les Eveilleurs, c'est une poésie. Des mots qui chantent et qui dansent autour d'un arbre, roi de la forêt.Les Éveilleurs c'est un mélange de vert, de marron, de blanc cassé, de couché de soleil.

Je ne peux pas vous en dire plus ni vous en dire moi. C'est un voyage qui se fait à l'intérieur de nous. Dans le plus profond de nos coeurs et de notre esprit.

Les Éveilleurs, ce n’est pas qu’un coup de cœur, ni un coup de foudre. Non, les Éveilleurs, c’est un Éveil, un souffle de vie, un apprentissage. Les Éveilleurs c’est les habitants de Salicande qu’on aime sans aucune distinction. Les Éveilleurs, c’est tout un monde.

Et je suis fière d’y être entrée. 

 « Lire est un voyage.
On ne peut pas arriver avant d'être parti.
On ne peut pas partir sans avoir envie d'arriver.
Mais : être entre !
Là, réside le vrai délice : le parcours.
La lecture. »
Les Éveilleurs, Pauline Alphen - Salicande, tome 1




A votre tour, 


Once Upon a Book