Parce que notre motivation doit être sincère.
Que les livres ont le droit de nous demander de l’être.
Qu’aujourd’hui, j’explique pourquoi je veux participer à tout ça.
  
Si je déteste bien quelque chose par-dessus tout, c’est bien de rester des heures devant l’ordinateur. Bien que je doive avouer que sans lui, je serais bien mal-à-l’aise pour des dizaines de situations. C’est donc de mon ordinateur que je dois me plaindre : imaginer un ordinateur assez lourd qui m’empêche de le prendre sur mes genoux, une ventilation plus que bruyante (impossible pour moi de l’emmener à la bibliothèque ou ailleurs), le faite qu’il surchauffe assez rapidement ce qui m’oblige à enregistrer mes travaux toutes les cinq minutes maximum de peur de les perdre. Heureusement, je rentre en fac, et il a bien fallu que mes parents (mon père, surtout, détenteur de cette fameuse carte bleue dorée qui contient des centaines d’euros, représentant pour moi, aujourd’hui, un véritable trésor) réalisent que j’avais besoin d’un autre ordinateur : plus fonctionnel, plus léger, moins bruyant et moins chauffant ! Youpi ! Donc, avant le mois de septembre, j’aurais une nouvelle beauté sur mon bureau !

Et tout ça pour dire que mes chroniques en pâtissent. Je sais, je sais. Honte à moi. Ou plutôt, non.
Ca m’a permis de me demander : veux-tu vraiment le faire ou le fais-tu seulement par effet de mode ? Parce que des dizaines et des dizaines de personnes le fond, amoureuses comme toi des livres et que tu te sens entraînée contre ta volonté (ou presque) à suivre leur exemple. Alors oui, je me suis posée la question. En profondeur. Ai-je vraiment envie de faire ça ? Je veux dire, me vois-je le faire encore dans quelques semaines ? Quelques mois ?
Et après bien des réflexions, je dois avouer que oui. J’ai envie de le faire. Parce que je pense avant tout que la lecture est une affaire de partage, que son goût en est meilleur après. Je voudrais avoir des débats sur tel ou tel livres. Débats constructifs, attentifs et sérieux où chacun des participants sait ce qu’il dit de façon juste et correcte et va au bout de son idée. Des débats où on n’a pas seulement des : j’aime bien parce que le personnage est génial, youhou. Et j’ai lu ça sur la blogosphère, des avis plus que constructifs. Des personnes qui sont motivées, impliquées et pour qui les livres sont au delà d’une passion, un moyen de partager avec autrui, de s’ouvrir sur l’extérieur, de partager son monde. J’ai passé trop de temps toute seule avec mes livres pour ne pas avoir envie de les partager un jour.

Alors c’est ce que je fais aujourd’hui avec vous. Et quand bien même vous ne lirez jamais cet article et qu’il vous barde complètement. Que vous vous demandez : What’s the hell ? Pourquoi elle nous raconte sa vie, celle-là ? Je sais que les jours où je me demanderais pourquoi je fais ça, je retournerais sur cet article pour retrouver ma motivation. Et je n’oublierais pas que les livres ne sont pas un moyen de se renfermer sur soi-même, de vivre dans son monde ; ou du moins, pas seulement ; pas si on a envie de plus. Et j’ai envie de plus. D’en parler avec vous, de savoir ce que vous avez ressenti, aimé, détesté. D’aiguiser mon sens critique de la littérature : est-ce qu’un livre que j’ai lu il y a deux ans aura la même saveur si je le lis aujourd’hui ? Est-ce que je serais plus objective quant à l’avis que j’aie sur lui ? Sur l’écriture de l’auteur ? Je ne pense pas. Et j’ai envie que ça continue.

En espérant partager cette aventure avec vous et de continuer à le faire encore pendant de longues périodes, je vous souhaite, à tous, de très très bonnes lecture !

Votre fidèle Once Upon a Book